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Le pouvoir de la décision
Un témoignage de Jessica
Un événement censé être agréable
Alors que je faisais les courses pour la fête d’anniversaire de notre fils, qui avait lieu le lendemain chez nous, en présence de toute la famille, je fus assaillie de pensées négatives, décourageantes et anxiogènes.
Dans la crainte de paroles dépréciatives?
En effet, étant peu bien ces dernières semaines, mon mari avait tendance à avoir des paroles piquantes; et moi, un peu fatiguée, je n’étais plus capable de prendre le recul nécessaire, de sorte que chaque propos non bienveillant m’atteignait et me blessait.
Après avoir rangé mes courses à la maison, je me suis installée sur une chaise et je suis partie en guerre contre mes pensées tourbillonnantes:
«Et s’il me faisait des remarques désobligeantes devant les invités… Et si je me mettais à pleurer devant tout le monde… et si… et si… et si…».
Me laisser aspirer vers le fond?
J’anticipais un tas de possibles!
En réalité, non seulement je ne parvenais pas à faire taire ces pensées autodestructrices et ne les combattais pas, mais je les alimentais encore! Mon stress ne faisait qu’augmenter de plus belle. J’étais comme aspirée vers le bas (c’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai choisi l’image ci-jointe comme illustration de mon vécu).
C’est alors que j’ai pris un livre qu’une amie m’avait offert, intitulé De l’espoir dans les difficultés, de Joyce Meyer. Et là, aux pages 28 et 29, je lus:
«Ne craignez pas! Qu’est-ce que la crainte? La crainte, c’est lorsqu’on s’attend à vivre une expérience désagréable, c’est exactement l’inverse de l’espoir… La crainte peut voler notre joie et gâcher notre journée. Choisissez de rester heureux et laissez Dieu se charger du reste. Quelle que soit la situation, nous pouvons choisir l’attitude suivante: je vais continuer à faire ce que j’ai à faire et à profiter de la vie, peu importent les circonstances et ce, avec joie.»
Le pouvoir de ma décision
Dès lors, j’ai pris la décision de mettre en pratique ces magnifiques conseils. J’ai prié en demandant à Dieu de me donner Son regard afin que je puisse voir les choses comme elles étaient réellement et non pas comme elles pourraient se passer à la lumière de mon imagination ou des émotions qu’elle suscitait.
La puissance de la prière
Pour moi, prier c’est comme parler à un ami très proche. Je m’approche de mon Dieu, de mon Papa, telle que je suis, avec mes doutes et mes faiblesses du moment. En l’occurrence je lui ai dit:
«Papa, regarde mon cœur et sonde-le en profondeur. J’ai peur, j’anticipe tout ce qui pourrait arriver de mauvais et j’en fais une fixation à tel point que mes pensées sont noyées par mes angoisses et que je te perds de vue. Je ressens comme de vraies tornades autodestructrices. Mais STOP! Je décide dès à présent d’être heureuse et je te laisse faire le reste! Je prends la décision de t’abandonner cette fin de journée et celle de demain. Tu dis dans ta Parole de vérité que tu fais concourir toutes choses au bien de ceux qui t’aiment. Et je t’aime! Du coup je peux compter sur toi, parce que tu es le même hier, aujourd’hui et pour l’éternité. Tout concourt à mon bien, Père céleste.»
Le lendemain
Le lendemain, la fête fut réussie, mais surtout, mon cœur était calme, rempli d’amour et de reconnaissance pour mon Dieu.
Jessica
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