Pause-café ou pause-désert? (1)

Pause-café ou pause-désert? (1)

J’ai beaucoup de satisfaction à être bien occupée par les réalités de la vie active d’aujourd’hui, tant par leur complexité que par leurs défis.

Etant chrétienne et voulant que Dieu ait le plus de place possible dans ma vie, je Lui ai réservé un moment quotidien dans Sa Parole et dans la prière, et j’ai mis à profit les temps libres entre deux activités journalières pour me tourner vers Lui et Lui parler. J’ai cherché à vivre Christ le mieux possible au quotidien. Par ailleurs, j’ai consacré régulièrement des semaines entières à des séminaires de formation biblique qui m’ont beaucoup enrichie. Et pourtant…

Une invitation à m’arrêter

POURTANT au fond de mon cœur, je ressentais souvent une invitation à m’arrêter, à me poser pour rencontrer mon Seigneur seule, dans une plus grande intimité, sans être pressée par le temps, mais je trouvais cela difficile car je privilégiais mon investissement pour l’église ou les autres personnes plutôt que ces moments à part.

Une pause pour plus d’intimité avec mon Seigneur

Aujourd’hui, j’ai pris conscience que Dieu invite tous Ses enfants à passer du temps, seuls en Sa présence, car Il veut qu’ils Le contemplent, « s’imprègnent » de Sa présence et de Son influence; Il désire aussi leur parler et les toucher au plus profond de leur être pour les guérir. Je me pose alors la question suivante: honorons-nous Ses invitations?

Evitons-nous ces moments de douce communion?

Il me semble que nous trouvons plein d’excuses pour différer ces moments de rencontre très personnels et intimes avec le Seigneur. Nous nous activons en courant à gauche et à droite comme des chevaux fougueux pour avoir le soir, l’impression que notre journée est réussie.

Et si enfin se présente une brève pause entre deux activités, nous nous adressons alors à Dieu en estimant qu’Il doit être présent à ce rendez-vous furtif et bien content des quelques minutes que nous Lui accordons! Caricaturale, cette description? Ou plutôt proche de la réalité?

Un feu rouge au profit de notre guérison intérieure

Si notre vie ressemble aux illustrations qui précèdent, il arrive que Dieu nous donne plusieurs signaux nous invitant à nous arrêter. Sera-ce un signal d’indication? De prescription? Un feu clignotant orange? Ou même un feu rouge avec la mention «Stop»?

Certains reconnaissent les premiers signaux reçus: ils les comprennent, s’arrêtent et modifient leur manière de vivre. D’autres continuent de plus belle, en s’appuyant parfois sur des versets bibliques pour avancer avec la même détermination… totalement humaine! Ce fut mon cas.

J’ai souvent opté pour l’activisme plutôt que pour un temps de pause, de retrait, de solitude choisie. C’est alors que dans la souveraineté divine, j’ai vécu à plusieurs reprises quelques événements qui m’ont contrainte à casser le rythme; les remises en question se sont imposées à moi, et avec le recul, je peux témoigner qu’elles ont été bénéfiques.

Ce n’est pas Dieu qui envoie des catastrophes et/ou des coups durs, mais il arrive qu’Il les autorise si ceux-ci peuvent finalement contribuer à notre guérison intérieure, à notre transformation, à notre sanctification.

Un désert, un temps particulier pour écouter Dieu

Dans la Bible, un désert symbolise l’épreuve, le challenge. Les traversées de désert constituent donc des temps particuliers, des temps suspendus où Dieu parle à notre cœur comme jamais, où Sa présence est tellement réelle; ce sont des temps où on ressent Dieu comme on ne L’avait jamais apprécié.

L’intimité se développe

Au désert, la relation avec notre Dieu s’intensifie de façon déterminante.

«Je veux l’attirer et la conduire au désert,

et je parlerai à son cœur /…/

En ce jour-là, dit l’Éternel,

tu m’appelleras: « Mon mari »

et plus: mon Maître» (Osée 2.14-16)

Ce message a une suite avec «Pause-café ou pause-désert (2)»

Nicole

Dieu est en votre faveur, les amis!

Belle journée!